• [Photo? Y a plus photo]

    Dernier apport dans la petite crise  'identitaire'... Cette photo risque de disparaître dans +/- 48 heures... Manque plus que le C.V. !! Et la totale sera faite ! Je suis même pas sûr que ce soit légale de mettre sa carte d'identité sur le web-net... Mmmm ! Si les  'Men In Black' débarquent... Ha ? Tiens on toque à ma porte... je vous laisse... Hé, mais ils n'ont pas sonner en bas !?


    16 commentaires
  • The cardigans : Erase / rewind

    Vous souvenez-vous la première fois que vous vous êtes aventurés en cette contrée bloggland ?
    Pour ma part, il y a un an, j'ai entendu le terme 'blog' pour la première. C'était dans la bouche de mes amis infographes (j'imaginais que c'était un synonyme de site dans la langue cool... Les infographes que je côtoie parlent le cool ou le djeun c'est selon). Puis ce fût mes petit(e)s cousin(e)s de quinze ans...
    Je blâmais mes amis infographistes du manque d'imagination et de leur paresse à ne pas créer de véritable site. Et pour mes petit(e)s cousin(e)s, c'était de leur âges. Petites précisions, leurs blog, pour la plupart, sont hébergé par skyblog : Une photo... désolé... une tof, 1 com d'1 à 10 lignes et une chiée de commentaires puérils et ridicules écrient tous en langages phonétiques (que même un aveugle ne retrouverait pas ces petits...). Au pire, ce sont des blogs à faire envier tous les rois soleil et autre Narcisse (et dieu sait que son immersion dans le lac lui a permit d'autres réflexions...très drôle). Au mieux, ce sont des cahiers de souvenirs qui me rappellent mes années à la petite école.
    J'ignore qui fût le/la premier(e) (je pense que c'est une de mes petites cousines) à me suggérer que ce serait top méga cool si je créais un blogg avec mes photos. Ha bon ? Mais n'ai-je pas un site ? Ouaiii mais on peut pas laisser des coms et tout. Tiens donc, j'en prends note.
    Fort de ma prétention photographique, je refuse de voir mes petites photos chéries se faire bafouer par de sordides commentaires : Top la tof ! Méga bonnasse la meuf ! Et cætera.

    Circonstance faisant, un retour de vacances chez mes parents me permit de remettre en question ma négativité vis-à-vis des blogs. Des photos à filer pour motiver mes amis possédant le permis (le code, pour nos voisins) et un véhicule (un char, pour ceux qui viennent du grand froid canadien) : Trop lourdes (en Mb) pour mails, trop peu de temps pour en faire un site (boulot photo quand c'est la pénurie depuis trois mois) et tellement d'autres excuses. Mais je ne voulais pas jouer le petit jeu de skyrock (non pas par prétention musicale ou choix artistique, c'était simplement une question de dignité humaine ! Non mais sans blague). Et une 'phote d'ortaugrafe' dans google et me voila sur la home page de blogg.org (tiens, je n'entend pas les trompettes... Ai-je encore des lecteurs à ce niveau-ci du post très pertinent que voilà ! Encore deux ou trois ? Merci. Il fait froid dehors, c'est ça ? Qu'importe, grâce vous soit rendu).

    Je me souviens plus à quel moment, je compris l'intérêt du home page... Mais un jour en cliquant sur un des commentaires... je suis arrivé sur la page de 'la vie de J'. Et première révélation, je découvre un blogg sans photos rien que du textes ! Et lisant ses orgasmes sonores et visuels... Ca a suffit pour m'accrocher. Et hop, premier blogg dans mes favoris. De divagation en égarement, je tombe sur des blogg de trentenaire (ou futur)... Et je découvris une faune bloggienne qui me ravi. Et un jour en laissant un commentaire (sous un autre pseudo) chez cleo.x, elle me répondit qu'elle n'avait pas trouvé où me lire... Forcément !
    Alors par plaisir, par défi aussi, je me duid prêter au jeu... Et le blogg 'Athypio' vit le jour, jusqu'ici sans regret ! La seule crainte voir mon entourage me lire... Plus par peur après t'entendre des « Hé, Athypio, tu vas me mettre dans ton blogg ce we, et nos sorties ? Tu vas parler de moi ? »... La crainte d'être reconnu, au fond, m'est égale maintenant (bien que j'éviterai de leur dire où me lire... quoique, j'en aie parlé à mon assistant. Soit!).


    5 commentaires
  • (...donc la suite...)

     Lire post suivant pour avoir le début, la logique des blogg débloque (ok, je me calme où je sors).

    Par soucis de transparence. Pour ne pas fredonner ce leitmotiv d'imposture qui berce mon quotidien. Parce que cela me plaît d'être lu, anonyme et affranchi, et que je finirai par m'emmurer à vouloir solidifier ce 'blogg' de béton (ha, ha, ha ! Non, pas tout de suite.Je reste). Et que le but premier, originel, de celui-ci n'est pas de plaire à la plèbe blogglandienne (sauf quand vous verrez un post à la gloire des jumelles Olsen qui sont hyper cool et que j'adore car elles vont sûrement me lire, dès qu'elles auront appris le français). Pour pouvoir être moi, je dois distribuer mes cartes (mais je me réserve quand même les as au cas où ? Et pas d'illusion là-dessus Certains et d'autres ont sûrement un double des cartes sous la table).
    Je cesse de m'égarer.
    Par clarté, je suivrai une chronologie mais qui n'est pas l'ordre d'apparition dans ma vie.
    Par protection, je ne développerai pas tous mes points de vue (des post suivront dans un futur).
    Et par Troie, je ne passerai pas ! Je connais rien au milieu équestre (Ben, ils ont pas un cheval ? Ok, je sors... dès que j'ai terminé mon post) !

    Et moi, d'où je viens ?
    Genèse de la prothèse qu'est Athypio. Il y a longtemps loin d'ici, dans un pays merveilleux, une jeune fille de quatorze ans se fait violer. Issue d'une famille aisé (pour l'Inde de 1976), embarrassée par l'encombrante fécondité de l'enfant qu'ils ne pourraient pas marier selon les us et coutumes, elle dû se débarrasser de sa progéniture. Octobre de la même année, le petit Suresh vit le jour. Suresh signifie soleil, astre toujours présent, lumière (pour un futur photographe, la vie c'est... facétie assidue). Elle plaça l'enfant dans un orphelinat du Kerala. J'apprendrai cela plus tard dans ma vie. Mais ceci expliquera cela (mais ne justifiera pas pour autant). Ca commence bien ? Relisez le titre du post ;-)   Mes géniteurs, les présentations sont faites. La suite ? Il n'y en a une... post plus tard ! Je parlerai de ma sœur en même temps (de la famine qui décimé les siens. Oui, pas mort de faim comme je le suis parfois) ! Pendant ce temps là, un couple de belge, qui ne pouvait pas avoir d'enfant, issu aussi d'un milieu aisé se démène avec la bureaucratie au sujet de l'adoption.
    La notoriété des orphelinats keraliens de 1977 n'est plus à refaire (faute de subside, les faibles mourront ou on les aidera). Le petit Suresh se choppe une chiée de saloperies dont le ténia, parasite jumeau qui vivra jusqu'en Belgique un an plus tard. Un jour, d'un sourire à un regard, ce petit conquit cette femme belge au milieu de cette cohorte de misère en langes improvisés. Anthony naquit.
    Des nuits enragées par la fièvre, par le ver qui se logeait en moi. Des réveils angoissés, des parents agités. L'excité existe à cela. Quand le ver fut décelé, trop tardivement ; le mal fût fait. Des dégâts physiques : Jamais, je ne prendrai un gramme de graisse (oui, les filles vont essayer de se le choper, je connais). Et des dommages psychologiques : mes nuits ont toujours été agités (jamais serein, inconsciemment).

    La famille d'adoption sera développée dans un post que j'ai en tête...plus tard !
    De là, dès l'arrivé d'une petite sœur, on s'expatrie. Mon père était représentant de la Générale de banque Belge. Les pays où j'ai eu la chance de vivre (Espagne, Mexique, Grande Bretagne et Côte d'Ivoire principalement) et de passer (France, Pays-Bas, Portugal, USA, Ghana, Mali, Burkina-Faso).
    Ce qui fit une scolarité des plus bizarres... Ma langue maternelle : le français. Ma langue à la maternelle : l'espagnole et la langue avec laquelle j'ai appris à lire et écrire : L'anglais. Anecdote amusante, mes première dictée en français : La maîtresse dicte le chat est beau et j'écrivais ce que j'entendais mais comme je l'avais appris : the cat is beautiful. Ce qui m'amena à suivre des cours de français dans les petites classes tout en ayant d'autres cours à mon niveau et quand à la classe d'anglais, j'étais promu avec les grands. Malin comme un singe ; je faisais les devoirs des grands en anglais et eux me le rendaient sur mes cours de français.
    Tout ça pour dire : Oui, il y a des fautes de français dans mes post. Mais je tente d'évoluer et de m'améliorer.    ;-)

    Début de débauche : l'Afrique. Qu'importe l'âge ou le sexe, en Côte d'Ivoire, on pouvait mener une vie d'adulte du haut de nos 8 à 12 ans ! Tant qu'on appartenait au milieu des expats. Et c'est un droit que j'ai jouit, abusé, sans restriction aucune. De plus mes fréquentations de l'époque étaient le petit-fils du président et le fils du mafieux local (mafieux façon de parler, on s'entend). Ce qui signifiait qu'on avait la plus grosse cours de récréation du monde. Les discothèques, les restaurants, les chauffeurs privés... mais la drogue, les prostitués (qu'on ne savait même pas quoi faire avec), la corruption (quand un flic arrête une bagnole conduite par des gamins et se rend compte de sa bévue en voyant la plaque présidentielle). A l'école, on sortait pour manger avec les grands des brochettes (c'était ça ou la cantine) épicés et trempés dans du l.s.d. (ce qu'on ignorait totalement). On fumait les clopes des africains appelées marihuana. Imaginez la surprise du vendeur tabac quand je suis rentré en Belgique et que je lui ai demandé s'il avait des marihuanas. Mais non ? Et oui ! J'ai découvert ce que c'était dans le dictionnaire : Stupéfiant. Dans tous les cas !
    La scolarité fût des plus perturbantes... Des gamins de 10 ans morts trippés ou défoncés, ce n'est pas sain. Mais paraît-il que nos chutes de tensions et autres perturbations étaient dû : vous grandissez, ce n'est rien (Ha ben tiens ? Et t'as fait médecine, toi ?). Bref ! Les parents s'inquiétèrent inutilement. Une psychologue diagnostiqua l'enfant sain, un QI de 120, c'est plutôt convenable à 10 ans (Yeesss ! Première victoire).

    Une fois en Belgique, je perturbais comme tout bon élément les cours par mes sarcasmes et autres. Un professeur, trop vite dépassée, décida qu'il fallait m'interner. Quoi ? Chez les fous ? Ca va pas non ! J'avais 13ans. De là vient les hordes de psychiatres, psychologues... j'exagère, il n'y avait pas de psychiatres quand même. Les parents se résignèrent. L'enfant était toujours sain ! Un peu agité mais sain... même pas hyperactif !
    Une rencontre des plus sympathiques avec des apprentis-skinhead qui hésitaient entre devenir chirurgiens ou bouchers...pour finalement opter cordonniers : « Tiens goûte-moi ces combat-shoes dans ta gueule! ». Mes idéaux furent touchés : 1) je suis pas belge, donc ? 2) des parents blancs ne peuvent pas avoir des enfants noirs, alors ? Je plaisante...C'est tout ce que je leur accorde (même pas un post, tant pis pour eux).
    Adolescence volage : A la recherche de son identité, comme tout le monde ! Touche-à-tout : groupe de musique, deejaying... se retrouve dans toutes les tendances (rasta, crête, cheveux longs), se tâte dans toutes substances prohibées (sauf les trucs intraveineux et le crack) sans abuser (un de trop et c'est finit... pour mes jeunes lecteurs inconscients mais tellement mieux sans ça). Les parents sont largués mais les psy suivent... Le QI augmente, les neurones diminuent ! Il y a des trucs scientifiques... faudra qu'on m'explique un jour ! Puis de désarroi en déchéance, le dimanche 12 mars 1994, une mort clinique (NDE) mit fin à mon adolescence ! Et hop 3ième naissance !

    Et là, très calme... des études. Un diplôme. Un futur métier (qui reste encore dans l'ombre... pour ne pas dire travailler au n. Ca sera un des prochains post... les agences publicitaires et leurs magouilles). De petits contacts en gros contrats... pour revenir à de petits contrats pour de gros contacts (?). Et un jour bloggland !


    27 commentaires
  • Encore une nuit blanche de plus ! Et d'humeur à me remettre en question voir même l'utilité de ce blogg. Suite au post de 'la vie de J' (voir bloggroll).
    Je m'interroge sur mon personnage virtuel ; s'il y en a un ? A priori, sans prendre la peine de relire mes posts. Je ne pense pas être trop éloigné de ce que je suis dans mon quotidien ! Et c'est cela mon problème. Je vais, involontairement, reproduire le même schéma relationnel sur bloggland que je vis au quotidien. Et après, je penserai, à tort, ne plus pouvoir revenir en arrière (pour ma part : par lâcheté car au fond je suis très satisfait de mon quotidien). Mais est-ce moi ou une projection ? Etre ou paraître, l'éternel dilemme !
    Pour mes amis : La question ne se pose pas. Eux me connaissent depuis... Et m'apprécient pour ce que je suis. Classique. Rien à rajouter.
    Pour mes copains (le copinage n'étant pas l'amitié, sans faire de clivage) : C'est là que la problématique se pose.
    Avis strictement personnel : Où ai-je envie de placer bloggland ? Ce post en est la réponse : L'amitié ! Pourquoi ? Cela me permettra de publier sans censure personnelle, tabou, malentendu ou sous-entendu et autres quiproquos. Car la vision idéalisée qu'ont les copains de moi me fait extrêmement peur. Paranoïaque ? Peut-être... Oui, sûrement ! (Soupir). La cause ? On la trouvera ensemble. Ah ! Une bonne thérapie de groupe ; il y avait longtemps !

    Cette peur, stupide, provient : Ils me mettent sur un piédestal dont je n'ai jamais demandé à être placé là-dessus. Je ne peux plus que les décevoir parce que je ne suis pas de cet Athypio idyllique ! Quand je leur en parle en tête-à-tête ; ils disent tous le contraire, bien entendu, mais mes craintes se vérifient toujours. Je me justifie car c'est lourd à porter (pour mes frêles épaules) et frustrant de ne pas être aussi merveilleux en même temps (oui, j'ai dis dès le départ que j'étais contradictoire. Voir un des posts antérieurs).
    C'est surtout qu'après je me retrouve dans un rôle, avec l'affreux sentiment d'être un imposteur. C'est là que je me dis que ce n'est pas à vous que je devrai envoyer ce post... j'en reviens donc à cette lâcheté ! Solution ? Je l'ignore... J'essaye de me faire passer pour le pire des enfoirés... Et ils y voient fantasque, honnêteté et j'en passe. Un exemple concret vaut plus que tous les discours :

    [Texte censuré. Avec le temps, certaines personnes de mon vécu IRL visitent ces lieux... Désolé!!!]

    J'étais désemparé et sidéré par ma propre impudence ! On m'aurait fait pareille injure... J'aurais remis le rustre à sa place séance tenante ! Et ils ne sont pas abrutis, ni même lâche. Bien au contraire, ils ont plus malin que moi, plus cultivé et ont le sens de la répartie. Agaçant, non ? Je devrai l'accepter et on en parle plus. C'est ce que je fais !

    Mais je n'ai pas envie de reproduire cela ici. J'aime bloggland car c'est une plaine de jeux, un jardin de liberté et où je peux me vider sans avoir un katana de Damoclès au-dessus de moi (Ha, je vois : vous suivez !).
    Il me faut ce jardin de liberté sinon je risque de devenir imbu par tant de flatteurs dans mon entourage... J'ai lu quelque part, mais je ne sais plus où (près de la fontaine, je crois) que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Mais l'ennui, je n'ai rien dans mon bec qui pourrait suscité une quelconque convoitise.
    Mes amis ? Ils ont une vie trop rangée pour suivre mon quotidien. C'est rarement avec eux que je sors, hélas...

    La  cause ? Mon  petit vécu, chiant à écrire ça, qui les sidère ? Mmm ! Je reste perplexe !

    (...à suivre donc...)


    24 commentaires
  • Lenny Kravitz - Are you gonna go my way

    Samedi matin à 14h00 (oui, 14h00 c'est le matin du moins après un vendredi abusif...), sonnerie du téléphone. Numéro affiché : Papa GSM Bljk !
    Du fond de la couette : - A'o ! 'alut papa ! 'a 'a ?
    Ton enjoué : - Salut Fiston, Ca va ! On est en Belgique ! Nous arrivons dans quinze minutes !
    (Ne comprenant pas pourquoi ils m'appellent pour m'annoncer leur arrivé en Belgique. Après tout ce n'est pas chez moi qu'ils logent).
    - 'ès bien ! Tu emb'a'eras I. et B. (non pas ebay) de ma part ! 'alut ! (Retourne faire dodo moi).
    - Je ne t'entends pas très bien ! Mais on arrive à Bruxelles dans quinze minutes !
    - Quoi ? Quoi ? (speed réveille !). Ok-a-tout-de-suite !
    Je lui raccroche au nez, Allume la machine à douche et file sous le café ! Vous rectifierez par vous-même ! Non, ne rectifiez rien... J'ai dû utiliser plus d'eau pour faire mon café que sous la douche. Et sous la douche est fort dire ! J'ai dû traverser la douche ffffiiiuuut !!! Me laver et re-ffffiiiuuut me rincer ! Au passage avez-vous remarqué l'onomatopée adéquate ? Je fais bien le ffffiiiuuut, non ? Licencié en onomatopologie, des études pas si vaines que ça finalement !

    Mon père arrive seul !?
    - Ben où est maman ? Assassin, Tu l'as enterré où ?
    - A la clinique !
    - ... ?
    -Chirurgie esthétique !
    - Oh ! Tu m'en diras tant !
    - On y va ? ...lui acheter un petit cadeau !
    A savoir : Un matin après que les plombs aient sautés durant la nuit, ma mère pressée et agacée de ne pas trouver l'heure ni sur le micro-onde, ni sur la vidéo, ni à son poignée (oubli ?)... jura (fort rare) et nous damna tous à l'enfer selon Kronos. Quelques jours après cela, ce fût la fête des mères ! Mon père eut la brillante idée de lui offrir une montre (qu'elle a déjà ceci dit)... mais il eu cette idée à plusieurs reprises. Ce qui fit : Elle reçut une montre élégante et raffiné de chez un bijoutier (dont je tairai le nom), une montre pour le quotidien, une horloge murale pour la cuisine, une minuterie pour la cuisine, et cætera. Ma sœur et moi, on était hilare et ma mère amusé par la distraction paternel !
    Depuis ce jour, elle nous demanda de ne plus laisser mon père faire les courses tout seul... Sinon, c'est lui qui nous offrirait nos anniversaires ! On céda au chantage immédiatement !

    Boutique faisant, on est dans un magasin informatique...Mon père voulu sortir mais la voie est obstruée par deux jeunes (18ans approximativement). La sortie est un couloir où se trouve un panneau publicitaire (avec des prospectus que ces jeunes gens sont en train de feuilleter) Un des deux, le plus petit, fait signe à son compère, qu'il y a des gens qui veulent sortir.
    - Rien à fouttre ! Ils z'ont qu'à attendre !
    Mon père, fait mine de rien, s'excuse et leur demande s'il peut passer !
    Le grand le regarde, le toise et le nie. Derrière moi, une sorte de king-kong humain avec sa petite copine me colle légèrement... derrière eux un autre couple. Mon père tente de se glisser entre le jeune et le mur... Mais il n'y a pas de place et bouscule le grand (pas king-kong, le jeune) qui pousse violement mon père sur moi et hop... effet domino, je tombe à la renverse, rattrapé par king-kong. Je m'excuse... mais king-kong est, malgré sa carrure, un être humain. Puis le grand gaillard ose le ton sur mon père :
    - Oh, putain ! Ca va aller le vieux ! T'sais pas attendre ! Bon, reculer que je vous laisse sortir.
    Je demande à mon père si ça va ? Ca va, il n'a pas eu mal ! Là, je bouillonne. Son copain (le petit) est gêné et s'excuse du regard auprès de nous. Bref, tout le monde (6 personnes) recule dans le magasin pour que cet abruti daigne nous laisser sortir. Puis, il se place devant le passage de sorte qu'on doive passer de profil (à la manière des sorteurs, carrure déployée et regard de tueur... tu me bouscules, je te cogne).
    Mon père s'exécute et sors. C'est mon tour. (Je me frotte les mains) A comportement primaire, réaction primate !
    Je passe devant lui ; au passage je l'agrippe, le maintient fermement et l'entraîne avec moi dehors. Il est déstabilisé... essaye de se dégager... y parvient mais laisse sa veste entre mes mains !
    Une fois dehors, Ducon la menace me demande de lui rendre sa veste. Je fis mine de découvrir que je l'avais pris malgré moi.
    - Oh, veuillez, je vous prie, accepter mes excuses jeune homme. Je n'ai vraiment pas fait exprès. Tenez !
    Et fort provocateur (même totalement merdeux), je la lance à l'opposé et elle atterrit par terre. Ce qui amusa les gens autours de nous, même son ami (c'est dire). Non mais pauvre type, je t'y reprendrai à bousculer mon père ! Enfoiré !


    6 commentaires