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Par Athipyo le 15 Novembre 2004 à 03:28
P. J. Harvey - Who will love me now
Titre du post ;-) à Heaven.
Quand j'étais petit, on m'a dit que les garçons font pipi debout. Même si c'est plus stable, plus pratique de le faire assis... C'est réservé pour les petites filles. Les garçons, c'est debout !
Quand j'étais petit, on m'a dit : « Va jouer à la guerre avec le petit voisin. Les garçons, ça joue à la guerre. »
Ellipse.
Plus tard, on me permettait de regarder des séries à la télé. Du genre de chips (2 flics à moto, vous situez ?). J'ai appris l'Homme, autre que papa.
Une grosse matraque, un pistolet, une dégaine de cow-boy, des lunettes de soleil, des motos chromées rutilantes et un sourire constituait la panoplie du bon gars ! A chaque épisode, les héros avaient toujours des petites amies différentes. Et souvent l'épisode se clôturait par une bonne claque sur la fesse d'une des filles, un regard viril vers son coéquipier... genre : je sais ce qui lui plaît ! Et elle un grand sourire : « Oh, toi alors ! »Ellipse.
Adolescent, une série à la télé où des grosses poitrines pullulaient sur les plages de Malibu en compagnie de torse musclé.
Fin.
Je n'ai pas été éduqué par la télé. Mais je m'étonne plus que mes amis soient des gros cons de macho. On les a élevé pour avoir ce genre de comportement. Et j'ai omis les James Bond et autres Rambo qui ont bercé leurs idéaux masculins.
On les a encouragé à émettre leurs opinions et à commenter les filles qui passent devant eux. Si possible par le minimum de mots... un grognement, ou un sifflement suffit amplement à attirer l'attention sur leur existence.
Ils ont appris que les filles ne tenaient pas à l'alcool. Et c'est le genre de détail qu'ils savent retenir.
Ils n'ont pas notion de plaisir dans l'acte... Ils le font juste pour fertiliser... j'ai pas dit pour autant enfanter. Enfanter, ils le feront jamais... ils se contentent d'être fertile.
Mais ils ont aussi appris la romance : Quand tu offres un bouquet de fleur, c'est bien. Quand tu dis : « je t'aime ! » Elle va t'embrasser. Si tu lui offres plus de trucs et que tu lui répètes encore plus de « je t'aime ! » : Peut-être que tu auras droit à la petite gâterie tant convoitée.
Certes, un peu trop d'emphase !
Mettez cela sur le coup de la fatigue, de l'énervement... pas réussi à m'endormir... Pas réussi à en rire... je vais m'en griller une et puis c'est sûr, Morphée viendra... plein de reproches.
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Par Athipyo le 13 Novembre 2004 à 13:23
Björk - Who Is It
Ce fût un vendredi épique.
Hier soir, vers 23h30, trois couples d'amis étaient attendus chez moi pour une petite virée en discothèque (chose qu'on a plus fait ensemble depuis longtemps).
A 23h35, la sonnerie retentit, j'ouvre la porte, pressé de les revoir. Au lieu d'être six comme convenu, ils sont sept. Un ami en plus. Je m'étonne que personne n'ait l'initiative de me le présenter ; je me dis que cela a dû être fait et que je ne me souviens plus du tout de la personne. Moi et ma mémoire... Je l'invite à se débarrasser de son manteau. Il refuse en prétextant qu'il ne restera pas longtemps. Mmm? Curieux personnage !
Tout le monde opte pour un bon petit rouge. La conversation démarre sur des souvenirs du dernier délire commun (à savoir une randonnée dans les bois où on avait refait 2 fois la promenade à la recherche des clefs d'une des voitures, éclairés par la lueur des briquets). Voyant l'air embarrassé et fort timide du nouveau, je l'aborde sans trop soulever le fait que j'ignore qui il est. Je lui explique que ça fait 14 ans qu'on se côtoie; un peu pour faire comprendre aux autres qu'il est temps de changer de conversation par respect pour leur ami. Sans trop de difficulté, on aborde d'autres sujets... Monsieur Nouveau se détend, rigole et converse avec nous.
Vers minuit quart, il se lève et dit qu'il doit y aller... Je lui demande pourquoi ne vient-il pas avec nous ? «Non, je dois y aller !» Je n'insiste pas... Je ferme la porte derrière lui...
- Bizarre, votre pote...
... silence.
- A qui parles-tu, Athypio ?
- Ben... j'sais pas moi ??? A vous !Ils s'interrogent tous du regard. Personne ne dit plus rien.
- Quoi... c'était pas ton... ton pote ?
- Non !Et là, j'ai pas pu m'empêcher... j'ai éclaté de rire. Mes amis étaient abasourdis. Personne ne sait d'où il venait ? Qui était-il ? Rien. Niet. Nada.
Ils ont crû que c'était un voisin qui profitait que la porte était ouverte pour ne pas avoir à sortir ses clés. Ensuite, ils étaient persuadés que j'avais invité un ami.
Quiproquo dont a bénéficié Mr Nouveau. Je veux bien que tout le monde soit le bienvenu chez moi... que c'est chaleureux... Mais faut pas abuser !
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Par Athipyo le 12 Novembre 2004 à 11:50
[y'a plus photo!]
Rage Against the Machine - calm like a bomb
Absolument pas, c'est plus une sorte de "portrait chinois façon Sélène"... rien à voir avec les mots clés de vos statistiques... sourire... Ce sont ceux dont vous décidez de la pertinence pour mieux vous dessiner...
Donc :
Je suis amusant, attachant, caustique, charismatique, contradictoire, curieux, énergique, effronté, espiègle, excentrique, excessif, doux, frivole, grivois, immoral, impatient, impie à l'orthodoxie, paradoxal, passionné, magnanime, naïf, réservé, rêveur, sincère, tolérant, volage et xénophobe.
Je plaisante pour le dernier, c'est juste pour voir si vous lisez vraiment ? Apparemment oui !
Aujourd'hui, je suis... surtout en retard sur le travail à faire. Je vous (dé)laisse. A bientôt. 5 commentaires
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Par Athipyo le 11 Novembre 2004 à 10:16
Rick Astley - Together Forever (pitoyable Athypio)</strong /></strong /></strong />
Suite à un égarement de ma part dans les méandres de blogg & Co, je suis tombé sur une de ces abondantes pages et très pertinentes... comme seuls les blogg en recèlent. Ni voyez aucune raillerie mesquine de ma part, j'ai eu moi aussi 1x ans... une fille s'en souvient sûrement... Au contraire, je trouve cela très jouissif de pouvoir faire une petite cure de jouvence quand bon me semble... finalement avec les blogg, il en va de la salubrité mentale d'un Atypique Athypio. Moins pour vous, plus pour mon entourage !
A l'usage de tous nos amis djeuns (keupons et cailleras confondus),
Définition de « pouf » :
J'ignore totalement pourquoi vous déclinez ce mot au féminin. Il en est rien du tout, on dit un pouf.
Pour votre gouverne, c'est un siège bas et rembourré.
Très prisé lors des boum anniversaires chez les nantis de mon entourage ! La belle époque où on jouait au pouf musical ; cela résidait à tournée comme des débiles autours du pouf (en l'occurrence) et de s'asseoir dessus quand un parent mettait pause sur le lecteur de disque laser (de la musique dont je tairai les milli vanilli, Rick A. et Jason D... pour mon salut quand l'heure sera).
Je vous ferai grâce des détails quand un des finalistes, venant d'ingurgiter une 10aine de soda, chocolaterie en tout genre et moult jus d'orange, tournait, tournait, à en perdre haleine...Soit !
... Aujourd'hui encore, j'en veux à mes parents de m'avoir laissé dans une telle déchéance infantilisante.Que jeunesse se fasse ? Oui, mais qu'elle se passe, qu'elle se casse et s'efface même !
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Par Athipyo le 10 Novembre 2004 à 22:41
Cowboy Junkies - Sweet Jane (natural born killers soundtrack)
Cowboy Junkies - Blue Moon (Revisited)Parfois, c'est précieux le silence. Mais l'interrompre par la voix de Margo Timmins (cowboy junkies, Album : the trinity session, 1988), le silence devient splendide.
Crise régressive à trop m'égarer sur certain blogg.
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