• Grace Jones - Pull up to the bumper

    Ce matin, j'étais en voiture avec un ami. On roulait sans excès, ni de vitesse, ni de prudence. La route est divisée en deux bandes. Il y a donc toute la place du monde. Nous discutions tranquillement quand retentit un coup de klaxon insistant. Derrière nous, un véhicule nous colle aux pare-chocs avec l'envie manifeste de nous dépasser. Grand bien lui fasse, mon ami lui fait signe de dépasser. Le monsieur n'obtempère pas et continue de klaxonner en faisant vrombir son moteur. Je cherche désespérément mon bazooka de poche (je l'ai oublié à la maison). On s'arrête au feu rouge. Quand on entend un violent coup sur la vitre coté conducteur. Le monsieur est sorti de sa voiture et vocifère : «Fais pas de ton pédé, sors de ta bagnole et viens te battre comme un homme ! ». Mon ami abaisse sa vitre et, avec un grand sourire, il lui dit : « Si c'est ça être un homme, je préfère être pédé ! » et referme calmement sa fenêtre. Le feu étant passé au vert, nous partons le laissant là, les poings serrés, pantois. Dix mètres plus loin, l'abruti de service nous dépasse à vive allure en klaxonnant de plus belle.

    Je vous avoue si ça ne tenait qu'à moi. Je lui aurais bien mis un coup sur la tête et l'amener à l'hôpital aux services des accidentés de la route. Qu'il fasse connaissance avec les paraplégiques, les paralytiques, les enfants victimes de chauffard et même avec les infirmières (qui se passeraient bien d'être débordées).

    Quand est-ce que certains enfoirés comprendront qu'on ne prend pas la route ; mais qu'on la partage ?


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  • Femme Fatal - Don´t push me

    Quelques infidélités à mon blogg... Mea maxima culpa !
    Une semaine fort chargée ? Si peu.
    Juste prendre un peu de recul...


    Sonnerie du portable. Numéro affiché :

    [... Texte censuré...]


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  • Adonis - no way back</em />

    Sujet O combien intéressant, recette d'un pseudo hymnes :

    Prenons un prénom commun qui me sied bien. Par hasard, posons Anthony. Retirons les "haines" qui le caractérisent. Et nous obtenons un magnifique "Athoy". Laissons-le se refroidir quelques instants. Et occupons nous du nom de famille.
    Prenons un nom de famille embourgeoisé par une particule inutile. Le hasard faisant bien les choses, posons "de M***". Intéressons nous aux initiales : "d M". Renversons ce petit "d", un peu par symbolisme. "d" devient donc "p". Pour le "M", il faut mieux le compresser pour en extraire l'acidité et l'arôme insipide jusqu'à avoir un seul et unique trait "|"que nous figurerons par un "i".

    Une mise au point s'opère dès à présent. Voyons les éléments : Athoy pi.
    Constatons l'horreur phonétique de ce que nous venons de concocter.
    Deux méthodes s'offre à nous : La première est celle du mixeur shaker (mais elle a l'inconvénient d'être imprécis). La seconde est celle de l'anagramme (plus fastidieuse mais qui peut être redoutable et efficace). Privilégions la seconde méthode.

    Procédons : Dans Athoypi, la syllabe qui nous dérange est "thoy". Retirons le o et nous obtenons un Athypi. Instinctivement, nous pensons à atypie qui n'est pas pour nous déplaire. Athypi o et là, grâce soit rendu à qui de droit, s'impose à nos yeux ébahis un Athypio... Qui nous laisse rêveur sur un éphèbe grec, un adonis, un...un...un atypique Athypio (oui, rien que cela... étouffante modestie que l'on se targue bien d'exposer dans un post aussi ridicule).

    Bon week-end à vous tous.... Pour ma part, les festivités vont bientôt commencer escortées par son lot d'excès. A lundi, avec maux de tête !


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  • Placebo - Protège Moi

    Qu'est-ce le porno chic ? Est-ce un terme marketing qu'on nous impose ? Ou y'a-t-il une réelle demande ? 
    Je ne vais pas faire une étude sociologique (j'en ai pas la compétence, fort heureusement pour tous. Ouf ! Le monde est sauvé une fois de plus), mais le terme porno vous fait-il saliver (Pavlov quand tu nous tiens, éventuellement, par la laisse et que d'une bonne raclée tu nous donnes la pâtée) ou plutôt révulser ?
    Admettons l'existence d'un porno chic alors il y en a un autre forcément. Mais lequel ? Sûrement celui qu'on dit dégradant... donc l'opposé du chic : le trash ?
      « La pornographie est l'érotisme des autres » dixit je-ne-sais-plus-qui.
    Très bien de même que le trash est le porno des autres également... et où va-t-on avec ce genre de discours ?
     
    Les stratèges de la publicité essayent de nous conditionner de manière progressive (rien de nouveau) par l'infiltration insidieuse d'images à connotation sexuelle, de plus en plus explicite, à se sentir un peu plus frustré(e) qu'hier... pour qu'on consomme des produits qui n'ont rien de sexuel à la base : Yaourt, voiture, boissons (conditionnement au forme féminine ou phallique), musique (groupe genre placebo et toute la 'nouvelle' tendance electro, qui sont autant des concepts marketing que des artistes quoiqu'ils en disent), produit ménager, poupée gonflable, tondeuse à gazon (Hein ?! Ca va, vous suivez toujours, décidément) et cætera, et cætera.
    J'admets que cela soit légitime car toutes les dimensions de notre quotidien sont utilisées en faire-valoir des produits, alors pourquoi pas notre sexualité ? Oui, mais quand à la manière de manipuler...c'est là que je m'interroge. Pourquoi rajouter ce terme chic alors que le chic est ailleurs ? Le porno est du porno parce qu'il est du porno et ne peut être autre que ce qu'il est, c'est sa vérité intrinsèque. Et c'est en cela qu'on l'apprécie ou non.

    Curieusement, quand j'étais ado on parlait plus de se protéger, de pas faire n'importe quoi avec n'importe qui, de se méfier des vieux messieurs, de ne pas lire la chèvre de Mr Seguin d'une main... Est-ce le contre coup ce revirement médiatique ?


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  • Nine Inch Nails - Something I Can Never Have (Album: Pretty Hate Machine, 1989)

    Pourquoi mon travail est-il plus cohérent quand je suis écorché?
    Que subitement tout prend un sens que je n'avais pas discerné...
    La beauté, ressurgit-elle exclusivement dans ma noirceur
    .
    Pourquoi toujours en revenir à ces sentiments extrêmes?
    Je commence seulement à apercevoir l'unique thème :
    La cohérence de ma flemme est l'issue de mon labeur.
    Quand comprendrai-je qu'il faut d'avantage
    Pour, un jour, devenir un sage.

    Le poids des "maux",
    Le choc des photos.


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